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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S56, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867533

ABSTRACT

Introduction L'introduction de la vaccination contre le SARS-CoV-2 début 2021 a sensiblement modifié la dynamique de la pandémie mondiale de COVID-19 et son impact sur le système de santé. Malgré la survenue d'infections chez des patients vaccinés, les vaccins ont montré une réduction de l'incidence des cas sévères. L'objectif de cette étude était de documenter le délai d'infection au SARS-CoV-2 après la vaccination, les caractéristiques des patients infectés et la sévérité clinique de la maladie. Matériels et méthodes Une étude observationnelle prospective, toujours en cours, a été réalisée de Février à Octobre 2021 dans un CHU français. Tous les patients vaccinés et présentant un test PCR positif à SARS-CoV-2 ont été inclus. Les données sur les caractéristiques des patients, le type de variant, le type, la date et le nombre de doses de vaccin COVID-19 reçues, le délai entre la vaccination et l'apparition des symptômes, les symptômes cliniques et l'admission à l'hôpital ont été enregistrées. Trois populations de patients ont été comparées : les patients admis aux urgences avec retour à domicile, les patients hospitalisés en service conventionnel (SC) et les patients admis dans une unité de soins intensifs-réanimation (USI). Les comparaisons ont été effectuées à l'aide de tests de Khi² ou de Fisher pour les variables qualitatives, et de tests U de Mann-Whitney pour les variables quantitatives. Résultats Au total, 148 patients ont présenté une infection au SARS-CoV-2 post-vaccination dans notre établissement, dont 114 (77 %) présentaient des symptômes évocateurs de COVID-19. Parmi ces 114 patients, 32 ont été admis aux urgences avec retour à domicile (28 %), 53 ont été hospitalisés en SC (47 %) et 29 ont été admis dans une USI (25 %). Quinze patients sont décédés (13 %). La dyspnée était le symptôme plus fréquent chez les patients admis en USI (79 %) par rapport aux patients hospitalisés en SC (57 %, p=0,04) et aux patients admis aux urgences avec retour à domicile (53 %, p=0,03). Les patients hospitalisés en SC avaient un âge médian plus élevé que les patients admis en USI et les patients admis aux urgences (83 ans contre 70 ans (p<0,001) et 73 ans (p=0,01) respectivement). Parmi les 82 patients ayant un schéma vaccinal complet, 59 étaient hospitalisés (72 %) dont 18 en USI (31 %). Le délai médian entre la dernière dose et l'apparition des symptômes chez ces 82 patients était de 101 jours (Intervalle Interquartile (II) 53-142), sans différence entre les patients hospitalisés et les patients admis aux urgences avec retour à domicile (108 jours (II 60-153) et 91 jours (II 37-113) respectivement, p=0,11). Conclusion Des cas d'infections à COVID-19 chez des personnes vaccinées ont été observés dès les premières semaines après le déploiement de la campagne vaccinale. La gravité clinique observée était généralement modérée, mais des cas graves ont également été observés. Cela impose d'investiguer les déterminants associés aux formes sévères et aux séjours en réanimation malgré un schéma vaccinal complet, ainsi que les caractéristiques de la COVID19 chez les vaccinés selon les différents vaccins et les souches virales circulantes. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6):S82-S83, 2020.
Article in French | PMC | ID: covidwho-1386274

ABSTRACT

Introduction L’infection à SARS-CoV-2 est à l’origine de syndromes respiratoires aigus sévères pouvant nécessiter un recours aux soins intensifs Un des enjeux de la pandémie survenue début 2020 est de déterminer les facteurs associés à l’aggravation clinique Le lien éventuel entre le délai d’accès aux soins et la survenue de formes sévères est mal connu L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des patients hospitalisés pour infection à SARS-CoV-2 selon le délai entre le début des symptômes et l’admission en hospitalisation, afin de déterminer les caractéristiques associées à un délai court (10jours) Matériels et méthodes Ce travail repose sur les données de l’étude observationnelle, prospective, multicentrique NOSO-COR dont les objectifs étaient de décrire les cas d’infection par SARS-CoV-2 hospitalisés L’analyse a été effectuée sur les données des cas communautaires d’infection à SARS-CoV-2 inclus au sein d’un CHU français du 08/02 au 17/05/2020 Les caractéristiques démographiques, les comorbidités sous-jacentes, les paramètres cliniques et biologiques ont été collectés Le patient a été suivi jusqu’à la sortie de l’hôpital Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées en utilisant le test de Mann–Whitney (variables quantitatives) et le test du Chi2 (variables qualitatives) Les différentes caractéristiques associées au délai entre début des symptômes et admission en hospitalisation ont été évaluées à l’aide de régression logistique ajustée sur l’âge, le sexe, les comorbidités et les principaux symptômes Résultats Huit cent vingt-deux patients ont été inclus dans l’analyse L’âge médian était de 73 ans (IQR : 61–84), 453 (55,1 %) étaient des hommes Comparés aux patients présentant un délai court entre le début des symptômes et l’hospitalisation, les patients présentant un délai long étaient plus jeunes (médiane 68 vs 82 ans, p75 ans (p100mg/L (p=0,003), l’anosmie (p=0,008) et l’agueusie (p=0,018) Conclusion Le délai entre début des symptômes et hospitalisation semble être allongé chez les patients<75 ans et ne présentant pas de comorbidités ;cette population est surreprésentée chez les patients bénéficiant d’une hospitalisation d’emblée en soins intensifs La détection des signes de gravité et l’accès précoce à l’hospitalisation pourrait être un moyen de limiter la survenue de formes cliniques sévères

3.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S81-S82, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726729

ABSTRACT

Introduction Le virus du syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), détecté pour la première fois en décembre 2019 dans la province chinoise du Hubei, a été qualifié de pandémique le 11 mars 2020. La COVID-19 est la maladie infectieuse émergente due au SRAS-CoV-2, principalement associée à une infection des voies respiratoires inférieures. Une connaissance approfondie des caractéristiques cliniques des patients COVID-19 symptomatiques lors de leur admission hospitalière est cruciale pour optimiser leur prise en charge dans ce contexte pandémique. L’objectif principal de l’étude était de décrire les caractéristiques cliniques des patients COVID-19 à l’admission et d’identifier les déterminants associés à l’admission directe ou au transfert dans les unités de soins intensifs (USI) des différents hôpitaux participants. Matériels et méthodes Cette étude est un projet ancillaire du projet NOSO-COR, une étude prospective, observationnelle, en milieu hospitalier, dont l’objectif principal est d’estimer le risque de la COVID-19 nosocomiale. Les caractéristiques démographiques, les comorbidités sous-jacentes, ainsi que les paramètres cliniques et biologiques ont été collectés. Les patients ont été suivis jusqu’à la sortie de l’hôpital ou le décès. Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées en utilisant le test de Mann–Whitney ou Kruskall–Wallis et le test du Chi2 ou exact de Fisher, le cas échéant. Un modèle de régression multivariée a été appliquée à 374 patients pour lesquels la durée de séjour d’hospitalisation était complète et sans données manquantes. Résultats Sur les 412 patients inclus, 325 (78,9 %) sont sortis vivants de l’hôpital et 87 sont décédés à l’hôpital au moment de l’analyse. L’âge médian était de 72,0 ans [IQR : 57–83] et 56,3 % étaient des hommes. Au total, 286 patients (69,4 %) avaient un ou plusieurs comorbidités dont les plus fréquents étaient les maladies cardiovasculaires (47,6 %) et le diabètes (19,9 %). Le sexe masculin (odds ratio [OR] ajusté, 1,99 [intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) : 1,07–3,72]), la fièvre (OR : 1,37 [IC95 % : 1,01–1,88]), une auscultation pulmonaire anormale à l’admission (OR ajusté : 2,62 [IC95 % : 1,40–4,90]) et un taux élevé de la protéine C réactive (CRP) (OR ajusté : 6,96 [IC95 % : 1,45–33,35] pour CRP>100mg/L vs CRP<10mg/L) étaient associés à un risque d’admission/transfert en USI. L’allongement du délai entre l’apparition des symptômes et l’admission à l’hôpital a été associé à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 4,82 [IC95 % : 1,61–14,43] pour un délai>10jours vs un délai<3jours). La présence d’une monocytopénie était également associée à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 2,49 [IC95 % : 1,29–4,82]). Conclusion La présentation clinique de l’infection par le SRAS-CoV-2 lors de l’admission à l’hôpital est associée au pronostic. Le délai entre le début des symptômes et l’admission à l’hôpital doit être considéré comme un marquer potentiel d’aggravation de l’état des patients. Un suivi médical et une prise en charge appropriée dès l’apparition des premiers symptômes permettraient d’éviter les hospitalisations tardives.

4.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S66-S67, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726704

ABSTRACT

Introduction La COVID-19, pathologie associée au syndrome respiratoire aigu sévère du coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) a émergé fin 2019 et est à l’origine d’infections des voies respiratoires inférieures. Cette étude ancillaire, ancrée dans le projet NOSO-COR destiné à l’étude du risque nosocomial du SRAS-CoV-2, a pour but d’étudier les caractéristiques cliniques et biologiques à l’admission des patients COVID-19 hospitalisés. Matériels et méthodes Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été conduite dans un centre hospitalier universitaire de 5300 lits. Tout patient diagnostiqué positif à la COVID-19, présentant de la toux et/ou de la fièvre supérieure à 37,8° C, admis à l’hôpital et y ayant séjourné plus de 24heures a été inclus dans l’étude. Les caractéristiques sociodémographiques, les comorbidités sous-jacentes ainsi que les paramètres cliniques et biologiques à l’admission ont été recueillis. Une analyse descriptive et stratifiée selon l’âge (inférieur 60 ans, entre 60 et 80 ans et supérieur 80 ans) a été effectuée et réalisée avec le logiciel STATA 14.0®. Résultats Au total, 1121 cas ont été inclus dans l’étude NOSO-COR entre le 8/02 et le 10/06/2020 avec un pic épidémique atteint au 26/03/2020. L’âge médian était de 77 ans [IQR : 64–87], avec un sex-ratio de 1,06. Les patients étaient à 79,1 % hospitalisés en service de médecine, chirurgie et gynéco-obstétrique et 7,3 % d’entre eux ont été secondairement transférés en service de réanimation. Le taux d’admission directe en réanimation était de 18,4 %. Deux cent cinquante patients, dont 166 (66,4 %) âgés de plus de 80 ans, sont décédés (toutes causes confondues), soit un taux brut de létalité observée de 22,3 %. Les patients présentaient de la fièvre supérieure à 37,8°C, de la toux, une auscultation pulmonaire anormale et une dyspnée dans 82,5 %, 62,4 %, 59,3 % et 48,3 % des cas respectivement. De plus, 1031 (90,2 %) des patients souffraient de comorbidités, dont 566 (50,4 %) avec des antécédents cardiologiques. La moitié des patients inclus présentaient une lymphopénie, et 1/3 une protéine C réactive supérieure à 100mg/L. La durée médiane de séjour d’hospitalisation était différente selon les catégories d’âge, avec un séjour plus long chez les patients âgés de plus de 80 ans (4jours [IQR : 2–9] vs 8jours [IQR : 4–14] vs 9jours [IQR : 4–15], p<0,001). Les patients âgés de plus de 80 ans décédaient plus fréquemment (6,3 % vs 17,0 % vs 34,2 %, p<0,001). Les comorbidités cardiologiques, neurologiques et néoplasiques apparaissaient comme déterminantes selon l’âge des patients COVID-19 (p=0,001). Conclusion Face à l’émergence du SRAS-CoV-2, cette étude a permis de dresser les caractéristiques à l’admission des patients COVID-19 hospitalisés et d’étudier la dynamique de l’épidémie depuis l’apparition du 1er cas dans notre hôpital afin d’identifier les populations à risque et d’adapter la prise de décision clinique.

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